Drone professionnel : passer le brevet théorique ULM

Au moment où j’écris cet article, le brevet théorique ULM est le brevet minimum nécessaire pour pouvoir piloter un drone professionnellement. Il sera à terme remplacé par un examen spécifique aux drones (ça arrive tranquillement, probablement courant 2018), mais pour l’instant, celui-ci n’existe pas. Cependant, il y a fort à parier que le format et le type de questions seront similaires. Je viens d’obtenir mon brevet, et je consigne dans cet article mon retour d’expérience sur la chose : comment je m’y suis pris, avec quels supports et quels résultats.

MISE A JOUR : depuis le 1er juillet 2018, un brevet théorique spécial drone a été mis en place. Le brevet théorique ULM n’est donc plus une option pour devenir télépilote. De plus, il est aussi nécessaire de passer une formation pratique dans un centre dédié. Comme je le dis dans mon paragraphe d’introduction, le lecture de cet article peut rester intéressante pour passer le brevet drone : le format d’examen est le même, certaines questions sont les mêmes (le brevet drone rajoute beaucoup de questions techniques sur les hélices et les batteries), et la méthodologie d’apprentissage est la même.

Considérations générales

Le mode de passage du brevet ressemble vaguement à celui du code de la route : un QCM de 40 questions. Sauf qu’ici vous avez droit à 10 erreurs. J’ai pour ma part choisi de me former tout seul avec les livres et sites cités quelques lignes plus bas. J’ai ensuite passé le brevet en candidat libre. Au niveau budget, entre les différentes sources de connaissances et les frais pour passer l’examen, j’en ai eu pour environ 150 € au total. J’aurais pu passer par un organisme de formation qui nous prend par la main et qui semble bien nous préparer à l’examen en quelques jours (attention aux arnaques quand même), mais le coût aurait été beaucoup plus élevé.

Je me suis instruit sur mon temps libre, par petites touches et de manière progressive. Au total, il s’est passé 4 mois entre l’achat du premier livre et le passage du brevet.

L’apprentissage

Les différents moyens et supports que j’ai utilisés sont listés ci-dessous dans leur ordre d’utilisation chronologique, pas dans l’ordre d’importance.

Manuel du Pilote ULM

J’aurais probablement pu enchaîner les QCM d’entrainement pour acquérir les connaissances, mais j’ai préféré d’abord investir dans ce livre pour avoir une approche plus « scolaire » du problème. En effet, il est unanimement déconseillé de tenter d’apprendre les questions par cœur : il faut comprendre ce que vous lisez et ce à quoi vous répondez. Les questions du brevet officiel évoluent avec le temps, dans leur formulation et dans leur contenu. Le par-cœur débile ne marchera pas. Et puis l’idée c’est quand même de se former et de retenir/comprendre ce qu’on apprend pour être compétent et responsable par la suite. Même si un brevet ULM pour piloter un drone peut faire sourire, il requiert des connaissances qui peuvent servir pour les télépilotes.

J’ai passé environ un mois à lire le livre une première fois de bout en bout, le soir avant le coucher ou bien entre deux biberons (pour ma fille, pas pour moi). Ce n’est qu’après la lecture du livre que j’ai commencé les QCM de tests, en me référant à ce livre quand je me rendais compte que j’étais passé à côté d’un sujet.

En dehors de la partie sur les para-moteurs que j’ai joyeusement ignorée, je dirais que la totalité du livre est à lire, chaque page pouvant faire l’objet d’une question dans le brevet.

Je trouve le livre plutôt bon. Il reste que j’ai plusieurs choses à lui reprocher sur des sujets traités par pas mal de questions au brevet :

  • les équations mathématiques sont parfois écrites de manière… pas très mathématiques, justement. C’est perturbant.
  • l’explication des niveaux de vol est trop succincte, voir incomplète : je n’ai pas trouvé la phrase qui explique que le niveau de vol 45 est PAIR, car on regarde les dizaines, pas le chiffre des unités. Je suis peut-être passé à côté, mais j’ai du en tout cas me documenter ailleurs pour comprendre.
  • certaines illustrations sont peu claires voir erronées. Exemple : une pale d’hélice schématisée sous plusieurs angles de vue, mais avec des couleurs incohérentes qui trompent le lecteur.
  • Manque d’explications sur les calculs des caps/routes magnétiques/compas/vrais. Surtout pour savoir quand une déclinaison magnétique, dérive ou déviation sont positives ou négatives.
  • Les tableaux expliquant les espaces aériens et les hauteurs de survol minimum sont peu clairs, et je ne suis pas loin de penser qu’ils sont erronés. Ce sont des informations qui sont censées être indiscutables et plutôt simples. Et pourtant, la lecture de ces informations dans ce livre n’est pas évidente.

Malgré ces quelques griefs, je recommande de se procurer ce livre. C’est une bonne façon de se plonger dans le sujet.

450 questions avec réponses commentées pilotes ULM & télépilotes drones

Livre acheté en même temps que le précédent. Je ne laisse pas de suspens : je ne vous recommande pas de vous le procurer. Il est effectivement nécessaire de s’entraîner avec des questions de tests, mais ce livre n’est pas le bon moyen à mes yeux. J’ai plusieurs choses à lui reprocher :

  • Plusieurs questions en double. A vue de nez, entre 10 et 20. Je parle de vrais doublons identiques et pas de question similaires avec formulations différentes, ce qui aurait été acceptable.
  • Les commentaires des bonnes réponses sont plutôt succincts, voir parfois inexistants, vu qu’ils ne font dans ce cas que paraphraser la bonne réponse. Au final, le livre n’éclaircit pas énormément les zones d’ombres laissées par l’autre livre des éditions Cépaduès.
  • Il y a une poignée de questions sur les drones. Mais pourquoi faire, vu que le brevet ULM n’est pas censé porter dessus ? Et pourquoi sont elles torchées avec des fautes de mise en page et de réponses ?
  • Il y a quelques questions avec la bonne réponse qui est la mauvaise. On s’en rend compte en lisant l’explication.
  • Même sans tous ces défauts, le support livre physique empêche toute mise à jour des questions selon les nouveautés du brevet officiel.

Chez Gligli

Le gros coup de cœur. Au contraire des deux livres précédents, c’est un site web. Ne vous fiez pas au design du site, tout droit sorti des années 90, absolument immonde. Fiez vous encore moins au nom du site qui donne des sueurs froides. Il s’agît bien d’un site sérieux avec du contenu d’une qualité excellente.

Vous trouverez sur ce site des QCM à foison pour vous entraîner, ainsi que des fiches de révision. Les points forts :

  • Beaucoup de contenu, qui évolue avec le temps.
  • Toutes les questions et leurs réponses, même les plus anodines, sont expliquées en détail.
  • Il est possible de commenter chaque question pour faire part de ses doutes quant-à l’explication donnée ou pour demander des détails supplémentaires. L’animateur du site y répond toujours. Bon, en pratique, une très grande partie des commentaires sont postés par des gens qui ne prennent pas le temps de bien lire l’explication originale.
  • Certaines questions font débat : la bonne réponse n’est évidente pour personne. Auquel cas, dès qu’il y a une incertitude, le commentaire le signale.

Le site est payant, mais le petit investissement dans un ou deux mois d’accès vaut largement le coup. J’ai bénéficié d’une promo pour Noël, il y en a peut-être à d’autres moments de l’année.

Il peut être tentant de se contenter de ce site pour passer le brevet : enchaîner les QCM pour parfaire ses connaissances. Encore une fois, il convient de ne pas apprendre les réponses par cœur et de passer du temps hors des QCM à lire, apprendre et comprendre. C’est pour ça que j’ai commencé par le manuel des éditions Cépaduès. Il est peut-être possible de se contenter des différentes fiches de révisions disponibles sur Chez Gligli, mais je ne saurais pas trop me prononcer là dessus. J’ai peur que cela soit trop succinct et que cela n’aborde pas tous les sujets.

Attention aussi à ne pas apprendre par-cœur les réponses sans vous en rendre compte : à force de m’entraîner sur des QCM et de revoir plusieurs fois les mêmes questions, je les mémorisais malgré moi. Quand je tombais alors sur des questions différentes basées pourtant sur les mêmes connaissances, j’étais mis en position d’inconfort.

Le jour J

Mon résultat : 36/40. J’avais déjà vu la plupart des questions. Reste une bonne douzaine de questions que je n’avais jamais vues, dont une poignée portant sur des sujets que je n’avais jamais abordés auparavant.

J’avais hésité à faire l’impasse sur certains sujets comme les METAR, des messages difficiles à déchiffrer au premier abord qui donnent des informations sur la météo. J’ai bien fait de m’y plonger : j’ai eu 4 questions d’interprétation de METAR.

Tout ça pour dire que vous devez vraiment vous préparer à fond : les sujets inconnus vous pénalisent très fort.

Conclusion

Je recommande le combo suivant : Manuel du Pilote ULM (45€) + au moins un mois d’entrainement intensif sur Chez Gligli (18 €) => passage du brevet en candidat libre (30 €). Budget de 93 € au total. Pensez à prendre en compte le délai avant de pouvoir passer le brevet : lors de mon inscription en région lyonnaise, la première session disponible était deux mois plus tard. Ne vous chauffez pas à blanc pour vous rendre compte ensuite qu’il faut attendre plusieurs semaines et donc risquer d’oublier des connaissances acquises ! Et révisez beaucoup.

Drone

15 Comments

  1. Bonjour,

    Bon résumé de votre parcourt vers le théorique ULM.
    Pour ma part, j’ai aussi acquis le manuel ULM indispensable pour le néophyte comme moi qui n’avais jamais pris en main une manette quelconque…
    avec un abonnement Easy PPL adéquat à mon avis pour les QCM. Tout cela sur les conseils avisés de mon formateur pratique ERIC R. et Paul pour la théorie. (Merci encore à ces 2 personnes dans un cadre familial).
    Après plus d’un mois de révision et préparation à l’examen, j’ai passé et réussi l’exam OUF. HEUREUX
    Cela fait maintenant + de un an
    J’envisage de passé la qualification ULM du coup lol

    Bon Drone à tous

    PS/ Exam précision: J’ai eu droit à un QCM avec des réponses doubles et oui ça surprend dur le jour J ( je sais pas si c’était un essai…!!!)
    JBernard TIAFVOON
    J’ai un DJI 450, un Spark, Un Mavic, Un P4pro+, et il me manque….le prochain
    Photographe
    ED03178

  2. Salut Olivier.

    Super ce retour d’expérience. Pour ce qui me concerne, je suis en plein dedans. Par contre, je le fais pour devenir pilote d’UML.

    J’utilise aussi le Manuel du pilote ULM et je vais bientôt me prendre un abonnement à Chez Gligli pour m’entraîner.

    Pour le niveau de vol 45 qui est pair (dont la dizaine est paire en fait), il me semble l’avoir compris en lisant le livre, sur la page où ils parlent de l’Italie et du Portugal. Mais j’ai la 10ème édition du livre et pas la 12ème, peut-être qu’ils ont changé l’explication ? Pour l’hélice par contre, je partage ton avis, il y a un schéma qui m’a donné beaucoup de fil à retordre, je n’arrivais pas à comprendre dans quel plan l’hélice était dessinée.

    Ça fait beaucoup de choses à savoir, mais pour ma part, je serai dans la machine en vol et du coup j’ai encore plus intérêt à bien maîtriser ce que je fais et à ne pas faire d’erreur. D’ailleurs, j’ai déjà fait quelques heures de vol et ça m’aide à assimiler certains concepts comme le lacet inverse. Quand je le vois en vrai, c’est tout de suite plus clair.

    Cet examen, c’est sûrement ce qu’il y a de plus proche des drones parmi les examens de la DGAC, mais j’imagine qu’il contient pas mal de choses qui ne vous concernent pas. Toute la partie sur la physique du vol typiquement, un drone vole très différemment d’un pendulaire ou d’un trois axes. Et avec ton drone, tu voles en QFE, en QNH ou en FL ? ?

    Bonne continuation pour tes multiples projets ! Ça fait pas mal d’années maintenant qu’on ne travaille plus ensemble et je suis vraiment impressionné devant tout ce que tu as entrepris depuis.

    Benoit.

    1. Hey ça fait plaisir de te « revoir » après tout ce temps, même si je suis ton blog 😉

      J’ai la page sur les niveaux de vol devant moi (12eme édition effectivement) et je ne vois vraiment pas d’explication sur les dizaines (im)paires. Après, ptet qu’elle m’aveugle et qu’elle est juste devant moi, mais pour un sujet si important je trouve ça fou que les explications soient si succinctes !

      On parle du même exemple pour l’hélice, ils ne l’ont pas corrigé 😉

      Effectivement la pratique aide à comprendre ! Je n’ai jamais volé pour de vrai mais j’ai passé une partie de mon adolescence sur Flight Simulator, du coup ça aide aussi.

      Et oui effectivement ya plein de trucs dont on se fout un peu, mais je trouve que c’est sympa à connaitre. Tout ce qui concerne l’avion, son mode de fonctionnement, la physique, ça m’a passionné, rien que pour le kiff j’étais content d’apprendre tout ça ! Et avec le drone on vole en QFE il me semble, avec une hauteur donnée en mètres : la loi stipule une limite maximale de hauteur de 150m pour les drones.

      Au plaisir de te revoir !

      1. J’ai relu la page sur les niveaux de vol et tu as raison, ce n’est pas écrit. J’ai dû le deviner avec le schéma qui se trouve en bas de la page et qui montre des appareils en VFR et IFR.

        Pour l’hélice, c’est à la page 81 de mon édition et quelques annotations supplémentaires ne feraient pas de mal (j’ai d’ailleurs annoté moi-même le schéma pour ne pas galéré la prochaine fois que je le lirai).

        J’ai fait pas mal d’heures sur Flight Simulator également il y a quelques années et sur le coup je pensais que ça allait beaucoup m’aider. J’en ai discuté avec plusieurs pilotes qui m’ont tous dit que c’était tellement peu représentatif de la réalité que ça ne servait pas tant que ça. Et en effet, je confirme, une fois que tu as les fesses dedans comme on dit, c’est plus pareil. Bien entendu, ça m’a appris à lire les instruments présents dans le cockpit, à me familiariser avec le contrôle aérien, à savoir à quoi sert chaque commande du tableau de bord. Mais tu as beau savoir tout ça, quand tu es aux commandes d’un vrai appareil, c’est plus pareil. Typiquement, je n’ai pas beaucoup utilisé le palonnier dans Flight Simulator alors qu’en vrai il faut vraiment s’en servir. Dans le simulateur, tu peux faire tout un tas d’erreurs sans t’en rendre compte, t’as pas l’instructeur à côté qui te montre ce qu’il faut faire et qui te corrige. Et puis ta vie n’est pas en danger quand tu fais des bêtises.
        La coordination du manche et des pieds (pour garder la bille centrée) n’est pas évidente. Et puis tu ressens les mouvements de l’appareil, surtout en ULM, c’est très léger et du coup plus sensible aux turbulences. C’est bien plus stressant que du simulateur bien installé dans son fauteuil.

        Mes premières leçons ont été difficiles, j’étais complètement dépassé par les événements. J’ai fait 6 vols et je commence maintenant à être un peu à l’aise (à ne plus subir) au décollage et en vol, et je suis en train d’apprendre à faire des intégrations dans le circuit et des atterrissages.

        En tout cas c’est un super challenge et je commence à prendre du plaisir.

        Et oui, je pense qu’en drone tu ne voles qu’en QFE. Et tu voles là où les avions n’ont pas le droit de voler.

        Ça m’a fait plaisir d’échanger avec toi. Au plaisir de te revoir également !

        1. Oui maintenant que tu le dis, c’est vrai que j’ai fait un vol d’initiation en motoplaneur, et quand j’ai pris les commandes, j’ai fait pipi dans mon slip tellement c’était différent de ce à quoi je m’attendais.

          Aussi, ma femme m’avait offert une session en simulateur de 737 avec un pilote. Je pensais gérer quand le mec m’a dit « tu sais que depuis 3 minutes tu fais vomir et hurler tes passagers là ? » 😀

          1. Ouais, c’est difficile à décrire mais c’est très très différent. Ceci dit, c’est pas complètement perdu, mais faut voir ça comme une initiation et pas plus.

            Et le vol en simulateur 737 ça doit être super sympa comme expérience. Pour le coup là il y a énormément de boutons, même si au final le pilotage en lui-même se résume à guère plus de commandes que sur un avion léger. Tu étais un peu trop agressif au niveau du manche ? Tu le ressentais ? La cabine bougeait ?
            Sur les Airbus, les commandes de vol électriques font que ce ne sont pas directement tes ordres qui sont transmis aux commandes de vol mais quelque chose qui va dans ton sens sans mettre en danger l’avion. Je crois qu’il y a aussi un mécanisme pour limiter les mouvements brusques de façon à assurer le confort des passages. Sur Boeing, ça ne fonctionne pas bien pareil et je ne sais pas comment ils gèrent cette question.

          2. Effectivement pour l’initiation j’ai pas touché à énormément de boutons !
            Le simulateur était fixe, il ne retranscrivait pas les mouvements. C’était ça (cadeau de ma merveilleuse femme) : https://paris.flightexperience.fr/
            J’avais pas l’impression d’être agressif au niveau du manche, c’est surtout que je ne maintenais pas une altitude constante : je faisais les montages russes sur quelques dizaines de pieds d’amplitude.

  3. Bonjour et merci pour ces infos utiles! Au fait, connaissez-vous la raison d’obliger a connaitre l’aero dynamisme d’un ULM ou les regles d’utilisation d’aerodromes (et autres questions sans lien) pour piloter un drone? Est-ce pour palier a un manque total de regles appropriées? De telles regles sont-elles en cours d’etude avec une echeance d’application?

    1. La législation est la suivante : il faut détenir n’importe quel brevet théorique de pilotage. Les télépilotes choisissent tous le brevet ULM car c’est le plus simple. Pourquoi cette règle plutôt qu’un brevet spécifique Drone ? Car il n’en existe pas encore, du coup, en attendant, on fait avec ce qu’on a 😉

      Mais tout cela change en juillet 2018 ! Le brevet spécifique aux télépilotes va faire son entrée, probablement avec d’autres contraintes, et il ne sera alors plus possible de passer via le brevet ULM. Je ferai un article sur le sujet bientôt.

  4. T’as jeté un coup d’œil au nouveau brevet théorique drone ?

    Pour ma part j’ai passé l’examen théorique ULM au mois d’avril et je l’ai eu en faisaint aucune faute. Une bonne lecture du livre, la pratique en vol avec mon instructeur et la base de données de chez gligli m’ont bien aidé, la chance a fait le reste. Je confirme donc que tes conseils sont les bons.

    1. Félicitations !

      Pour l’examen drone, j’ai justement vu un post de Gligli qui disait que pour les premières sessions de tests c’était la cata : 0% de réussite.
      Apparemment, beaucoup de questions sur le fonctionnement et les caractéristiques des batteries et des hélices.

    1. 2 cas possibles :
      – vous avez aussi fait toutes les formalités pour devenir professionnel (déclaration de votre activité auprès de la DGAC notamment) : pas besoin de repasser l’examen, par contre vous avez jusqu’à l’été prochain pour faire une demande d’équivalence.
      – vous n’avez que passé votre théorique ULM sans faire le reste des formalités : il faut tout recommencer, avec le nouvel examen.

      1. Excellent. Et dire qu’on nous disait le contraire lorsqu’on l’a passé… Bref. L’administration française dans toute son efficience…

        Merci pour l’info en tout cas. 😉

  5. Bonjour.
    J’ai lu votre expérience en matière de pilote autodidacte. Ne pouvant pas investir dans un hélicoptère, même le plus petit coûte fort cher, sans compter les visites d’entretien, j’avais envisagé faire l’acquisition d’un drone deux places. Cependant le pilotage d’un drone passagers n’est pas celui d’un ULM. Il est vrai que ce moyen de transport est très récent et qu’à ce titre, la législation est quelque peu défaillante. Toutefois vous pensez qu’avec un brevet d’ULM je peux piloter un drone passagers ?

    Merci !
    Cordialement.
    J-Cl V P

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