Le « look cinéma » et la profondeur de champ

The Grey

« Pour que tes images aient un look cinéma, il faut que tu aies du flou en arrière plan ». Aujourd’hui, on va contredire cette idée à la con.

Et on va la contredire avec des exemples. Certes, la faible profondeur de champ, c’est mignon :

JSA
The Social Network

Mais ce n’est pas une absolue nécessité. Même en mettant de côté l’aspect storytelling (isoler littéralement le personnage de Zuckerberg des autres gràce à la mise au point permet de l’isoler aussi socialement), un plan peut très fortement claquer la rétine avec une grande profondeur de champ :

Children of Men
Rock
No Country For Old Men
One Upon a Time in the West
Gladiator

Et puis pourquoi pas parler du split diopter qui permet de carrément « tricher » sur la profondeur de champ ?

All the President’s Men
Jaws
The Untouchables

Avoir une faible profondeur de champ a longtemps été difficile d’accès aux vidéastes amateurs et indépendants. Maintenant que le matériel devient assez abordable pour cela (notamment suite au boom des appareils photo/vidéo), beaucoup ont tendance à en abuser. Le « look cinéma » est une fumisterie sans grand sens, qui empêche de se concentrer sur ce que l’on raconte, qui est le plus important.

Cinéma, Philosophie, Tournage

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